La reconstruction du 16

 

Version 4.2_page 16-21janvier 2024

 

Après la destruction complète de l'immeuble en septembre 1944, il a fallu songer à reconstruire.

Il a surtout fallu trouver un logement provisoire.

13 rue La Fontaine (ci-devant rue Boileau)

 

Après la période d'incorporation dans l'armée FFI, Edouard a fait des remplacements à Douarnenez. Puis il a été contacté par des médecins de Crozon, qui souhaitaient l'avoir avec eux. Finalement c'est Célestine Potin , qui a tranché en louant une petite  maison rue Boileau à Lambézellec, en descendant vers Kerinou.

 

La fusion de Brest et de Lambézellec a obligé la nouvelle municipalité à rebaptiser plusieurs rues. C'est ainsi, que la Rue Boileau est devenue Rue La Fontaine "fabuliste" car il y avait une rue de la fontaine à Recouvrance.

La maison n'a pas beaucoup changé depuis notre départ en 1953. Certes la porte d'entrée a été changée et celle du garage également; il y a une fenêtre de toit. Il y a probablment toujours un petit jardin derrière. 

Le remembrement de la ville de Brest

 

Le centre ville ayant été à peu près totalement détruit, il a fallu reconstruire. Pour commencer il a déjà fallu nettoyer. Les gravats ont été utilisés en partie pour remblayer les terrains, et, notamment, la rue Louis pasteur, qui descendait autrefois jusqu'à la Penfeld. Le surplus a été immergé au large de la presqu'île de Roscanvel dans une zone appelée les atrêts

Ci-dessous un extrait du plan Mathon, du nom de l'architecte en charge de la reconstruction de la ville. On voit en filigrane les anciennes fortifications et les principales rues d'avant guerre. La ville est découpée en îlots. 

Le plan initial prévoyait de faire un passage entre la rue Yves Collet et la rue Branda; Le voisin, le docteur Delalande s'y est farouchement opposé. Pourtant le plan semblait le placer au niveau de la propriété de M.Philippot, le garagiste.

L'îlot Ce

 

la maison du 16 rue Yves collet est dans l'îlot Ce, qui est limité par la rue Yves Collet, la rue Victor Hugo, la rue Branda et la rue des 11 martyrs. 

La gestion  de l'îlot a été confié à une société coopérative, qui a procédé à l'expropriation de tous les terrains, puis à leur remembrement avant leur redistribution.

Les immeubles, qui n'ont pas été détruits sont reportés sur le plan, ainsi, que les limites des lots.

On voit très nettement,que la parcelle attribuée à Hervé Le Bihan est pratiquement  rectangulaire et que la cassure de la rue Yves Collet intervient juste à la limite avec le 18. La réclamation faite plus tard par les propriétaiees du 18 était donc infondée mais tout le monde avait oublié l'existance de ce plan de remembrement.