Les lieux de pêche

 

 

Version 4.2_page 38-11_ janvier 2024

 

La pêche était un élément important dans la vie des habitants de Roscanvel. Cela permettait de se nourrir tout en passant agreablement le temps. Pour certains cela dispensait même d'avoir à passer chez le boucher, le complément étant fourni par la viande salée. Il y avait un saloir dans la maison Ker Diskuiza ; dans Tybian il était dans le mur situé au nord, près de la porte donnant sur la cour arrière.

 

Il avait deux méthodes de pêche : à la côte ou en bateau.

 

 

La pêche en bateau

 

 

Hervé Le Bihan avait un petit bateau avant la guerre, l'Amélie.

Pour la pêche en bateau il fallait identifier les endroits riches en poisson et surtout s'en souvenir. C'était le but des carnets de pêche. Il n'en reste, qu'un, celui d'Hervé Le Bihan.

Pour se repérer il faut trouver des amers sur la côte et les relier.

 

La basse fortunée (en rouge) est en baie de Roscanvel, en direction de l’île longue. Il y a de la roche à 12 mètres de profondeur (par rapport au zéro des cartes marines). Il n'est pas certain, que cette zone soit encore accessible, compte tenu du périmètre de protection de la base de sous-marins.

 

L'épave est à une profondeur de 12 mètres de profondeur près du goulet (en bleu).

La position est délicate car les amers sont du même côté ; il y a beaucoup d'imprécision.

 

 

Le banc de Saint Pierre se trouve devant le port de Brest. Il est porté sur la carte de 1911 comme la basse fortunée d'ailleurs.

Les repères suivants concernent des lieux de pêche situés entre Plougastel et  Roscanvel mais la plupart des amers seront difficile à retrouver, notamment la touffe de lierre à droite du four à chaux (de Postermen). De même retrouver les amers du Dellec ou la cabane de M. Quéré ne sera pas simple. D'ailleurs nous ne les avons pas retrouvés, quand nous avons fait une virée avec le Kayak.

Certains lieux de pêche se retrouvent encore sur la carte de 1911 mais beaucoup d'amers ont disparu ; par exemple le moulin de Quélern.

Sur les dernières pages on a même un croquis mais c'est difficile à comprendre et l'environnement a probablement changé. Cette dernière page a été écrite par Edouard Le Bihan.

Il y a eu une époque, où la chasse aux carnets de pêche était ouverte. Chacun cherchait à se procurer les meilleurs coins. Les indications portées sur les carnets étaient alors partiellement cryptées.