Le partage Le Lann_Jouin

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La lecture du partage de 1931 entre les 3 héritiers du couple Le Lann-Jouin a remis en cause une partie du contenu des précédentes versions sur la famille Le Lann, qui ont été mises en ligne sur tybian.jimdo.com.

En effet, si dans notre exemplaire, le notaire énumère les parcelles revenant à Pierre Le Lann, il donne aussi l’origine de propriété des parcelles, à l’exception  d’une seule, qui lui a probablement échappé. Il y a également quelques erreurs dans les affectations des sections et le rattachement aux villages.

 

L’origine des parcelles

 

Il apparaît déjà, que les biens à partager sont de plusieurs origines :

1_  La succession des grands parents Pierre Louis Jouin et Jeanne Marie Louise Stéphan (partage du 7 janvier 1900)

2_  La succession  de Jean Louis Marie Stéphan, oncle de Marie Jeanne Jouin (attribution par licitation du 8 janvier 1911)

3_  L’achat des biens de Paul Jouin (acte daté du 14 janvier 1907), dont la petite maison de la rue de la Mairie

4_  L’achat des biens de Jean Marie Ollivier (acte du 20 mars 1899), dont la parcelle sur laquelle se trouve la grande maison

5_  L’achat par adjudication volontaire de la parcelle B9  aux héritiers de Marie Jeanne Penfrat le 24 janvier 1903.

Dans la liste il ne manquerait, que la parcelle B1149 du Gouérest, qui se trouve en fait entre le village du Gouérest et Postermen.

Plusieurs remarques

Une première remarque : il n’y a rien en provenance de la famille Le Lann.

Seconde remarque : la maison de la rue de la Mairie s’est retrouvée dans le lot attribué à Paul Jouin lors du partage de 1900. Etabli à Toulon, il a revendu sa part d'héritage. Elle est habitée par Jeanne Louise Jouin et Jean Marie Le Lann lors de la naissance de Pierre Le Lann en 1892.

Le notaire parle d’une maison avec étage et grenier. Or les murs des pignons ont été conservés . Il ne devait pas y avoir d’étage, ce qui explique alors sa faible valorisation (de l’ordre de 10000F). Avec une réserve : l’étage peut avoir disparu lors de la reconstruction, comme cela s’est produit à Quélern. Les dommages de guerre ne couvrant pas la totalité du coût de la reconstruction.

Troisième remarque : la grande maison a été construite après l’achat de1899.

 Sur la gauche l'école des filles, devenue la Mairie de Roscanvel. A droite l'hôtel Bellevue, qui, après menacé ruine est aujourd'hui en cours de réhabilitation. Devantla maison de Louis Maudire.

 Pour mémoire celle de Louis Maudire, située devant, a été construite en 1901. 

Quatrième remarque : la seule parcelle rattachée au village de Lanvernazal se trouve probablement celle, qui se trouve à mi-chemin avec le village de Kerincuff. Louis Maudire avait la parcelle voisine. Mais elle ne se situe pas sur le plan cadastral de 1831 car elle a été partagée plus tard

Cinquième remarque : la plupart de parcelles sont autour des villages de Trévarguen et de Keruzou, mais de quelle succession viennent-elles?

Sixième remarque :

la succession Le Lann-Jouin a été estimée à 75000F, dont environ 3000F de mobilier. Pierre Le Lann a récupéré la petite maison et la plus grande partie des terres, le tout évalué 25000F. Sa sœur, Madame Pippo, le reste, dont la grande maison, en échange d'une soulte de 25000F, qu'elle a versée à sa sœur Mme Lagathu. dans l'évaluation  de la succession Le Lann-Jouin la grande maison, construite vers 1900 a donc été estimée valoir près de 50000F, 5 fois plus que celle de la rue de la Mairie!!

Pour cette dernière on ne dispose pas de date de construction, mais comme la famille Jouin habite Lanvernazal en 1856 et le bourg en 1866 cela réduit la fourchette.

En résumé :

Pierre Le Lann est probablment né dans la maison de la rue de la Mairie.

A part une parcelle, il n’y a pas de biens venant de la famille Salaün ni de la famille Le Lann..

Les biens de Trévarguen et Keruzou sont probablement des biens de la branche Stéphan-Herjean.

Qui est Jean Marie Ollivier ? Existe-t-il un lien avec Marie Jeanne Penfrat ? ou avec les Ollivier des Kerguelen?

Que dit le dénombrement des populations ?

Il faut en effet essayer de suivre le déplacement des ascendants Jouin.

Pierre Jouin (SOSA 104) est né à Argol, mais il s’est marié en 1783 à Roscanvel. Est-il venu lui aussi dans le cadre des travaux de construction  des lignes de Quélern ? 

On retrouve François Louis Marie Jouin, son fils, à Kergadiou avec Marie Guillemette Salaün son épouse. Ils vont ensuite à Penaroz. La génération  suivante est à Lanvernazal, chez les Stéphan, puis au bourg avec une incertitude pour 1861. Comme beaucoup de roscanvélistes Pierre Louis Jouin (SOSA26) a peut-être passé quelques années à Brest, en attendant la construction  de sa maison.

Du côté Le Lann on commence avec Yves né à Loctudy, qui se retrouve à Keravrès. Yves-fils et Jean Louis Marie sont à Kerguinou.

Leurs enfants, Jean Marie Le Lann et Marie Jeanne Louise Stéphan habitent le bourg, donc la petite maison.

Si on retrouve bien Jean Marie Ollivier à Trévarguen en 1861, il ne semblait pas y avoir d’informations complémentaires sur le site de Généanet.

En fait il y en aau moins deux avecdes filiations différentes mais la plus probable fait remonter à deux soeurs de Louise Virginie Penfrat, qui ont épousé deux frères Le Maître, dont l'une des soeurs a épousé un Jean Marie Ollivier.Tout ce monde est originaire de Kerviniou ou de Kerlaer mais Alain Le Maître a épousé Marie Yvonen Thépault; le terrain qui appartenait à Jean Marie Ollivier est peut-être un bien Thépault ou un bien Penfrat..