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 Après les champs en lanières il y a les confettis.

 

On a déjà deux exemples à Trégoudan.

 

Radennoc

 

Il s’agit de la pièce de fougères, qui se situe en descendant vers Lodoen et la route de la Fraternité. Elle fait suite à Tors Cren, dont elle devait faire partie autrefois. Il y a toujours beaucoup des fougères.

 Elle est traversée par la route stratégique n°1, qui mène à la pointe des Espagnols. La borne Michelin, qui était en bas au carrefour avec la route de la Fraternité a malheureusement disparu.

 

Cette pièce a été partagée à son tour

 

La parcelle à gauche (181+182) appartient toujours au village de Trégoudan, mais une partie de Radennoc a été cédée à Jean Derrien (183), une autre vraisemblablement à Joseph Penfrat ou à son épouse (184), une autre encore aux parents des consorts Laé-Keraudren (185) et la dernière à Jean Jaffré de Kerguinou (186), parcelle provenant de sa mère ou de son épouse.

 

Puis la parcelle 184 a été à son tour divisée en 3 morceaux : 184 à Jean Thomas Keraudren (460m²), 184bis à Yves Le Lann de Kerguinou (160m²) et 184ter à Jacques Penfrat (également 160 m²).

 

 

Liors Ty al laé, près du Pors

 

 

Il y a ensuite les parcelles 282 et 283 près du Pors.

 

La maison Jean Derrien est située au dessus du Pors (288 et 289) sur la parcelle 280, ensuite on est essentiellement dans l’indivision Laé-Kerauden sauf les parcelles 282 (78 m² appartenant à Jean Jaffré de Kerguinou) et 283 (48 m² appartenant à la veuve de Louis Raoul de Kertoupin). Curieusement on est dans Liors Bras, sauf les parcelles 283 à 286, qui portent le nom de Ty Al Laé ! Ce nom fait probablement référence à la maison, qui est construite sur la parcelle 288, par opposition à la grande maison de la parcelle 289.

 

Si on peut faire remonter les parcelles inscrites au nom de Jean Jaffré à sa mère ou à son épouse, que vient faire ici Louis Raoul et que pouvait-il faire avec 48m²? Comment ces deux parcelles ont-elles été créées? IL faut peut-être se souvenir, que dans la succession Laé-Keraudren il y avait des biens en commun avec les Jaffré ou les Raoul.

 

La photographie aérienne de 1919 ne permet pas de voir grand-chose car les deux parcelles sont dans l’ombre des arbres.

 

Passons les portes

 

Kerellot

 

Sur l’ancien chemin, qui montait de Penarpoul pour rejoindre Trégoudan il y a un groupe de parcelles appelé « Pont ar Groas ». ces parcelles donnent pratiquement sur l’étang de Penarpoul. Au milieu d’un ensemble découpé en lanières il y a un bloc de parcelles de petites dimensions.

Ce groupe comprend les parcelles numérotées de 800 à 808 ; il manque la parcelle 802, qui a fusionné avec la parcelle 807.

 

On a les noms des différents propriétaires:

 

Il n’y a pas d’habitant du village parmi les propriétaires.

 

La parcelle 799 appartient à Jacques Jaffré, la parcelle 809 à Jean Danielou et la parcelle 810 à Jean Louis Postic. Il est donc curieux, qu’il n’y ait pas eu des échanges.

  

En fait il y en a eu plus tard. En 1919 il semble subsister 3 parcelles avec beaucoup d’arbres dans un environnement, qui n’en compte pas.

 

Selon le cadastre actuel il y a toujours 3 parcelles : la 800, le regroupement 806+808, le reste. Le document ci-dessous montre également, qu’il y a eu un partage similaire à Penarpoul (parcelles 252à 257) mais les parcelles sont plus régulières et plus grandes.

 Il n' a qu'un seul champ cultivé à proximité. IL y z par contre un mobilhome à cheval entre deux parcelles

 

 

Rigonou

 

 

Le cas de Kerellot n’est pas unique. On le retrouve dans d’autres villages.

 

Les confettis de Rigonou sont à peine plus grands. Ici, comme à Trégoudan, on est à proximité des habitations dans un groupe appelé Liors Creis.

 

En effet le morcellement des parcelles 500 à 509 semble avoir été atteint par découpages successifs avec un premier en deux ou quatre parties, vraisemblablement lors de successions: la parcelle 502 fait 300 m², surface que l’on retrouve approximativement en additionnant les surfaces des parcelles 500 et 501, 502 à 506, 507 à 509. Il y a 7 propriétaires différents pour les 10 parcelles, dont au moins 4 n’habitent pas le village.

 

Curieusement toutes les parcelles numérotées de 485 à 498 portent le nom de Parc Ty Al Laé, comme à Trégoudan. C’est peut-être pour distinguer les maisons situées au sud de la route (vers la « montagne ») de celles situées en face, côté mer (829 et 830). Par contre la parcelle 499 est appelée Liors anTy.