Entre Rigonou et Keraudren

 

 

Version 4.2_ page 32-41_ janvier 2024

 

 

A la suite du décès d’Émilienne Le Lann nous avons été amenés à faire l'inventaire des terres, qu'elle possédait encore du côté de Rigonou. Il y en a beaucoup mais leur dispersion est affligeante.

Il y en a un peu partout. De plus la construction de la route côtière RD355 a coupé en deux plusieurs parcelles. La plus petite est la parcelle AT104, qui fait 45m² !

Elle est coincée entre la RD355 et un chemin,qui rejoint le GR34. Elle dépasse de peu les parcelles AT187 (218m²) et 192 (147m²). Il y a aussi la AT50 entre le GR34 et la RD355. Elle fait 818m² ;

La AT55, de l'autre côté de la route, est un peu plus grande avec2375m². Il y a la AT44 et la AT52 de l'autre côté de la route RD355.

Compte tenu de leur situation les parcelles AT179 à AT182 résultent d'un partage intervenu avant la construction de la route, qui a ensuite coupé en deux les nouvelles parcelles.

 

Le département du Finistère a bien voulu nous acheter les parcelles situées au nord de la RD355.

 

Quand on remonte vers les villages on observe une situation curieuse.

Les parcelles ont une forme différente le long du ruisseau, qui descend vers l'ancien château d'eau. On doit être dans la zone appelée "Stang ar Prat" , où Marie Laé a eu son accident en 1915. Sur la partie haute les champs sont en lanières. Par contre dans le creux c'est un peu confus. La ligne brisée au milieu doit correspondre au lit du ruisseau.

 

 

Nous avons encore les parcelles AR123 et AR116. Nous avons aussi la AS42 à droite.

Cela se voit mieux sur le cadastre napoléonien avec les deux fontaines de part et d'autre du ruisseau.

Il y a eu des regroupements mais on distingue bien la parcelle 356, qui est devenue AT116.

 

 

Bien évidemment il n'y a plus beaucoup de cultivateurs et les surfaces sont nettement inadaptées aux modes actuel de culture. Les derniers cultivateurs ont donc passé des accords avec des propriétaires non-exploitants pour disposer de surfaces suffisantes mais tout n'est pasutilisé.

Il reste aussi le cas des zones en pente, où il n'y a pas beaucoup de solution.